Autors i Autores

Carles Batlle

Al francès

La majoria d’aquestes obres es poden aconseguir a Catalandrama.

  • Combat. París: Éditions de l'Amandier, 2002. (Trad. Isabelle Bres)
     
  • Suite i Oasi [publicades juntes]. París: Éditions du Laquet, 2003. (Trad. Isabelle Bres)

    Une maison, quelque part en Europe. Deux couples, deux générations. Différents par leur nature, leur sensibilité, leur façon de réagir face à la réalité qui étouffe toute perspective de changement, d'adventure et de réalisation de soi. L’auteur, en superposant temps et espaces, a mis en scène un jeu d'interférence entre le passé et le présent: les personnages se recomposent alors devant nos yeux, à la manière d'un kaléidoscope.

  • Tentation [Temptació]. París: Éditions Théâtrales, 2006. (Trad. Isabelle Bres)

    En 1962, au Maroc, Hassan conclut un mariage arrangé avec un Catalan: il promet de donner sa future fille au fils de ce dernier, Guillem. Aujourd'hui, en Catalogne, Guillem, devenu un riche antiquaire, héberge Aixa, une jeune Marocaine sans papiers, avec laquelle il entretient une relation amoureuse. Quarante ans après sa promesse, Hassan débarque chez Guillem, en émigré clandestin. Une visite inattendue qui va engendrer un drama tragique et paradoxal. Les destins de Guillem, Aixa et Hassan vont se mêler de façon implacable. Dialogues biaisés (l'un des trois ne peut entendre ou parler), confession face à une caméra effacée avant d'être visionée, tout concourt à l'incommunicabilité et à la construction du drama. L'inégalité criante entre un Nord opulent et un Sud appauvri fausse des relations empreintes de méfiance et d'égoïsme. Les personages se trouvent confrontés à leurs pulsions les plus noires (la fameuse tentation).

  • Transit [Trànsits]. Montreuil-sous-Bois (París): Éditions Théâtrales/ Maison Antoni Vitez, 2008. (Trad. Isabelle Bres)

    Nous assistons au "transit", aussi bien physique que spirituel, de divers personnages à travers l'Europe. Dans un futur proche, trois hommes et deux femmes coïncident dans un train de grandes lignes. Les cinq cachent des secrets et des désirs inconfessables, les cinq auront des choix à faire. La pièce, construite sur une particulière séquence temporelle, met en scène les pensées profondes des personnages et joue avec l'idée d’un continent en transit, plein de défis et de contradictions.
     
  • Oublier Barcelona [Oblidar Barcelona]. (Trad. Ian Ericksen, inèdita)
     
  • Zoom [Zoom]. Llegida al Teatre Sorano de Toulouse, febrer 2012, companyia Jean Seraphin. Direcció: Alain Piallat. (Trad. Fabrice Corrons, inèdita). Veure: catalandrama.cat
     
  • Still Life (Monroe-Lamarr). Maison Antoine Vitez, 2020. (Trad. Laurent Gallardo, inèdita)

    Écrite en 2018, cette pièce met en scène la rencontre énigmatique et fascinante entre deux icônes hollywoodiennes, Marylin Monroe et Hedy Lamarr, ayant incarné, chacune à leur époque, un idéal de beauté féminine. Carles Batlle a imaginé pour l’occasion une composition achronologique qui conjugue, tantôt successivement, tantôt simultanément, différentes temporalités. La pièce joue notamment sur un va-et-vient entre deux moments : août 1962, où Marilyn Monroe, au sommet de sa gloire, décide de rendre visite à Hedy Lamarr dont la carrière semble alors définitivement achevée et février 1966, quand un mystérieux personnage, William, s’introduit dans l’appartement d’Hedy Lamarr au moment où celle-ci doit se rendre à son procès pour une affaire de vol.

    Ces deux rencontres, qui n’ont apparemment aucun lien entre elles, sont en vérité inextricablement liées. Quelles sont les raisons qui poussent Marilyn a visité celle qu’elle a tant admirée dans sa jeunesse ? La rencontre est d’autant plus mystérieuse qu’elle précède de peu son suicide. Plane aussi sur ce face-à-face sismique et crépusculaire l’ombre de John Fitzgerald Kennedy qui fut l’amant des deux femmes. Qu’en est-il de William ? Que vient-il chercher chez Hedy Lamarr ? Il prétend vouloir l’aider à réécrire sa biographie en lui donnant un parfum de scandale. Mais, en plus d’être une femme fatale, Hedy Lamarr est aussi une inventrice de génie ayant créé, en collaboration avec le compositeur George Antheil, un système secret de communication applicable aux torpilles radioguidées. Alors que Marilyn rêve d’accéder au prestige de la « haute culture » - Hollywood ne lui en donnera pas l’occasion -, Hedy souhaite, quant à elle, qu’on reconnaisse à la fois sa carrière hollywoodienne et son génie scientifique. Y parviendra-t-elle ? L’instant d’une rencontre, les deux actrices font tomber les masques pour montrer leur vrai visage. Apparaissent alors deux femmes immensément désabusées.

    Dans la droite lignée de la tradition hollywoodienne, magistralement théâtralisée par Carles Batlle, la pièce constitue ainsi une réflexion des plus brillantes sur la reconnaissance de l’artiste, les paradoxes de la postérité et la fugacité de l’art du comédien.